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Histoire de l'automobile au Japon

1949 M.I.T.I.

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Histoire de l'automobile au Japon

Préhistoire
  1603-1868 A l'ère Edo
  1868-1897 Restauration Meji
  1898-1909 A l'aube du XXe siècle

Premières automobiles
  1902-1922 Les débuts, avant 1923
  1923-1929 Années 20
  1930-1939 Années 30
  1930-1939 Protectionnisme

La Guerre
  1937-1945 8 ans de guerre
  1945-1949 L'après-guerre
  1945-1949 Redémarrage
  1949 M.I.T.I.

Croissance
  1950-1959 Années 50
  1960-1969 Années 60
  1970-1979 Années 70
  1980-1989 Années 80
  1990-1999 Années 90

Le miracle économique japonais
  Le boom Izanagi
  Chocs pétroliers / Accords Plaza
  Eclatement de la bulle

Keiretsu
  Structure pyramidale
  Cas de l'industrie auto
  Déléguer pour se protéger
  Changement de paradigme

Implantation à l'étranger
  La conquête de l'Amérique 1
  La conquête de l'Amérique 2
  Le vieux continent / l'Asie

Années 2000
  Contexte économique
  Contexte social
  Production

Années 2010
  Catastrophes en série
  Dette et démographie
  Production

Annexes
  Palanquin
  Pousse-pousse
  Voitures à chevaux
  Lignes ferroviaires
  Tramways
  Nihonbashi
  Panhard & Levassor
  Locomobile
  General Motors
  Ford
  Tamagawa Speedway
  Salon de Tokyo 1954
  Tremblement de terre de 1891
  Tremblement de terre de 1923
  Tremblement de terre de 1995
  Tremblement de terre de 2011
  Japanese Gentlemans Agreement

 
 

En mai 1949 est créé le M.I.T.I. (Ministry of International Trade and Industry) qui va régler le commerce intérieur et extérieur du Japon. Il devient rapidement l'organe unique et puissant du gouvernement qui va servir à redresser l'économie. Le M.I.T.I. recherche les fonds et dirige les investissements. Il traite directement avec les banques et les industries, imposant les stratégies commerciales, contrôlant les importations et exportations, et ayant un œil sur toutes les affaires du pays.

Le M.I.T.I. donne la priorité à quatre secteurs clés de l'économie : l’énergie électrique, la construction navale, le charbon et la sidérurgie. Le gouvernement japonais sait qu'il ne pourra sortir de la crise sans l'aide des pays occidentaux. Il encourage ses industriels à s’allier à des constructeurs étrangers, surtout européens, pour combler leur retard. Toutes les grandes entreprises sont invitées à participer à l'effort de reconstruction de la nation.

En octobre 1949, une libéralisation du marché de l'automobile est donnée, bien que les prix restent sous contrôle du M.I.T.I. Les ventes reprennent légèrement grâce à la vente au crédit mais les constructeurs doivent faire face aux retards de paiements et la situation ne s'améliore pas.

Les industries ont produit du matériel de guerre en masse. Ce sont souvent les même qui fabriquaient les avions de chasse et les locomotives. Les anciennes industries textiles qui avaient dû se reconvertir dans la construction aéronautique durant la guerre vont être appelées à se développer dans le domaine des transports terrestres.

Heureusement, les Américains comprennent vite qu'il faut laisser la reconstruction économique du pays aux économistes japonais. Ainsi ils deviendront moins impopulaires et garderont un allié d'importance stratégique à la porte de l'Asie durant la guerre froide.

L'industrie automobile est toute désignée pour relancer l'économie japonaise effondrée. Mais il y a un problème, le retard technologique des voitures nippones accuse bien 40 ans sur les voitures occidentales.

Le M.I.T.I. décide de rattraper le retard industriel en quelques années à peine. L'importation est quasi stoppée et on encourage les entrepreneurs locaux. Ils doivent se débrouiller avec ce qu'ils ont. Des aides sont parcimonieusement distribuées et les taxes d'achat sur les véhicules neufs sont réduites.

C'est une époque difficile pour l'industrie nippone qui connaît ses premières et uniques grèves. La demande interne est encore faible, l'exportation presque impossible. Nissan doit sa survie à la Banque du Japon qui la sauve d'une faillite et Toyota doit renouveler sa direction.

Les ingénieurs japonais s'inspirent des automobiles européennes et américaines mais le résultat est loin d'être concurrentiel. Tout le monde se demande comment fabriquer une petite voiture économique en masse qui soit de bonne qualité et agréable à regarder.

 

Garage spécialisé dans la réhabilitation
des Jeep laissées par les Américains

Bus fonctionnant au charbon de bois,
Kobe 1947

Rues de Tokyo en 1949

Rue de Kyoto 1949

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